Le retour des beaux jours se traduit également par celui des insectes pollinisateurs tels que les papillons, les abeilles, les bourdons, les guêpes et les mouches. S’ils ne sont pas nuisibles – hormis les guêpes – ils attirent d’autres espèces qui, elles, sont dangereuses, à l’instar des frelons asiatiques. Pour éviter une infestation, nombreux sont les particuliers à se lancer dans la fabrication maison de pièges. Or, ces derniers ne sont pas forcément efficaces et piègent souvent d’autres pollinisateurs, qui ne sont pas des prédateurs. C’est pourquoi il est déconseillé d’en fabriquer et de s’adresser rapidement à des désinsectiseurs lorsqu’on repère un nid de frelons.
Un prédateur utile à la nature … mais également nuisible
Ces insectes sont de grands prédateurs qui s’en prennent aux mouches, aux guêpes et aux chenilles notamment. Ils contribuent donc à l’équilibre naturel en évitant leur prolifération. Cependant, ils ne sont pas les bienvenus chez les apiculteurs car ils causent d’importants dégâts dans les ruchers en tuant les abeilles. Et plus ils sont nombreux, toute une colonie par exemple, plus les pertes sont élevées pour les apiculteurs. De même, si les frelons asiatiques ne sont pas agressifs, ils le deviennent lorsqu’on s’approche de leur nid, ou s’ils se sentent menacés. Leur présence peut aussi provoquer du stress (la peur de se faire piquer par exemple), d’où la volonté pour certains particuliers de les éliminer avec un piège maison.
Le piégeage « maison », une technique à éviter
Les frelons asiatiques attaquent quand ils sont menacés. Cela arrive fréquemment lorsqu’on essaie de détruire leur nid. Dès lors, il ne faut surtout pas tenter de les éliminer en fabriquant un piège maison. Même si on trouve des astuces sur Internet, elles ne sont pas toutes fiables. Par exemple, les bouteilles contenant des mélanges sucrés pour les appâter n’attirent pas uniquement ces nuisibles. Elles capturent d’autres insectes qui eux, ne sont pas dangereux … et cela perturbe les écosystèmes. Idem pour le piégeage précoce. Par conséquent, mieux vaut s’abstenir de toute tentative. Et si un nid est présent dans un jardin, près d’une habitation ou de ruches, contacter des spécialistes de la désinsectisation reste la meilleure solution.