Traitement pour lutter contre les chenilles processionnaires

Comment être sûr qu’il s’agit de chenilles ? Comment les identifier ?
Il existe deux types de chenilles processionnaires : les processionnaires du pin sont les larves du papillon de nuit appelé Thaumetopoea pityocampa, tandis que les chenilles processionnaires du chêne sont les larves du Thaumetopoea processionea. Relativement proches, leur différence se trouve au niveau de leur alimentation qui leur fait préférer les aiguilles de pins, ou les feuilles des chênes. Si, les processionnaires du chêne ne se rencontrent que très rarement au sol, puisqu’elles s’alimentent et se transforment directement dans l’arbre, les processionnaires du pin vont descendre en procession le long des troncs pour venir se nymphoser dans le sol. Cette “procession” a généralement lieu vers le mois de mars, au début du printemps. D’abord cantonnées dans le Sud Ouest de la France pour les processionnaires du pin, et dans l’Est pour les processionnaires du chêne, on peut désormais les trouver sur l’ensemble du territoire. A l’automne, les chenilles construisent un abri en fil de soie, sur la branche des arbres, pour y passer l’hiver. Un nid peut compter plusieurs centaines de chenilles, et permettent de détecter leur présence.
Pourquoi j’ai ce nuisible chez moi ?
La présence de chenilles processionnaires dépend directement de la présence d’arbres pour les abriter, pins ou chênes c’est selon. Un papillon mâle peut voler jusqu’à 50 km, une femelle 3 ou 4. Quand une femelle est fécondée, aux environs de mi-juin, elle s’envole et dépose entre 70 et 300 œufs, sur les aiguilles et feuilles des arbres. Les chenilles éclosent 30 à 45 jours après la ponte. Ainsi, de nouvelles colonies se forment jusqu’à quelques kilomètres autour de la colonie précédente. D’abord cantonnées à des régions précises du territoire, les aléas climatiques font que l’on en trouve de plus en plus tôt dans la saison, et un peu partout dans l’Hexagone, y compris dans les centres villes.
Quels sont les risques ?

Qu’elles soient du pin ou du chêne, les chenilles processionnaires sont des insectes hautement nuisibles, dont la prolifération est fortement problématique. Elles sont d’abord une menace pour les arbres qu’elles colonisent. En se nourrissant des aiguilles ou de feuilles, elles rendent les arbres vulnérables, diminuent leur capacité de photosynthèse et donc leur croissance, les exposent davantage aux maladies ou parasites, pouvant aller jusqu’à entraîner leur mort en cas d’infestation extrême.

Ensuite, elles sont une menace importante pour les hommes et les animaux domestiques. En effet, les chenilles sont recouvertes d’une grande quantité de poils microscopiques (jusqu’à 1 million), qu’elles “libèrent” lorsqu’elles se sentent menacées. Très volatiles, ces poils sont aussi hautement urticants et peuvent entraîner des allergies, allant de démangeaisons ou irritations, jusqu’à des oedèmes, voire des chocs anaphylactiques. En cas d’ingestion par des animaux domestiques, les poils peuvent provoquer des nécroses au niveau de la langue qu’il convient de traiter au plus vite.

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Comment je m’en prémunis et m’en débarrasse ?
Et en combien de temps ?

La première recommandation de prévention est de s’éloigner des arbres porteurs de nids, en particulier lorsque l’on se promène en forêt avec des enfants ou des animaux domestiques. Il ne faut en aucun cas toucher des chenilles vivantes ou mortes, ni des nids de soie. Si vous êtes exposé, évitez de vous frotter les yeux au risque d’augmenter l’irritation. Les poils microscopiques peuvent subsister plusieurs années, et se dispersent aisément. Pour éviter d’en retrouver dans son véhicule au retour d’une promenade en forêt, prenez soin de bien aspirer l’habitacle, voire de vous changer si vous avez été exposé.
Pour éviter leur prolifération, il convient d’appliquer plusieurs traitements en fonction du moment de l’année et de leur cycle de vie.

Étape 1 : Traitement biologique ou chimique

Entre les mois d’octobre et novembre, un traitement phytosanitaire par pulvérisation d’insecticide aidera à diminuer la population. La Bacillus est une bactérie utilisée pour ses propriétés insecticides, car elle perturbe le système digestif des chenilles. Elle présente l’avantage d’être naturelle. Son épandage demande une grande maîtrise et des moyens techniques importants, car elle doit recouvrir l’ensemble de l’arbre cible, sans être une menace pour les insectes auxiliaires.

Étape 2 : Traitement mécanique

Le traitement mécanique consiste en un échenillage manuel des nids existants. Il se fait généralement en période d’hiver. Les nids sont coupés à l’aide de sécateurs sur perche, recueillis puis brûlés pour éviter la propagation des poils urticants qu’ils contiennent. Travail manuel très éprouvant, il est assez dangereux pour les opérateurs qui le mettent en œuvre car les exposent fortement. Des équipements de protection individuelle sont indispensables.

Étape 3 : Traitement par piégeage

Cette technique consiste à installer autour des troncs d’arbres des pièges écologiques qui vont venir capter les chenilles lors de leur procession le long des arbres. Les chenilles descendent le long de l’arbre pour rejoindre le sol, et sont enfermées dans un sac qui y est accroché. Ce traitement limite la nymphose, c’est-à-dire la transformation en papillon, et par voie de conséquence la reproduction de l’espèce. Ils sont à installer à la fin de l’hiver, avant le début de la procession, et permettent de réguler la population pour la saison prochaine.

Méthode alternative : Prédateur naturel : la mésange

La mésange charbonnière est l’un des rares prédateurs de la chenille processionnaire. Une famille peut en ingurgiter jusqu’à 500 par jour. Elle constitue donc un allié précieux pour un traitement 100% naturel. En installant des perchoirs à proximité des zones infestées ou à risque, vous facilitez la régulation de la population.

Caractéristiques :

  • Mesurent de quelques millimètres à 4 cm
  • De couleur brun-noir, des tâches rougeâtres et un ventre jaune.
  • De nombreux poils urticants très volatiles, qui sont libérés en cas de menace.
  • Reliées entre elles par un fil de soie, se déplacent en file indienne.

Mode de vie :
Les chenilles vivent et se nourrissent dans les branches du pin ou du chêne. Elles s’abritent l’hiver dans des nids en soie.

Nourriture :
Se nourrissent d’aiguilles de pin ou de feuilles de chênes, selon l’espèce.

Reproduction et croissance :
30 à 45 jours après la ponte, les œufs éclosent dans les branches d’arbre où les chenilles vont se développer par mue successive. Pendant l’hiver, elles s’abritent dans un nid qu’elles tissent avec de la soie.
Au printemps, les chenilles partent en “procession” les unes derrières les autres et descendent le long du tronc de l’arbre (pour les processionnaires du pin) afin de s’enfouir dans le sol où elles constitueront des cocons indivuels et se transforment en chrysalide.
A l’été, le papillon ainsi métamorphosé sort de terre pour se reproduire.

Durée de vie
Papillons :
1 à 2 jours pour le mâle
Juste après la ponte pour la femelle

Nuisibilité
Dangereux pour les arbres car provoquent une défoliation, elles le sont aussi pour les hommes et les animaux domestiques à cause de leurs poils urticants.
Le contact avec la peau provoque une éruption cutanée douloureuse avec de sévères démangeaisons.
Le contact avec les yeux peut provoquer une conjonctivite.
En cas d’inhalation, les poils urticants irritent les poumons et les bronches, provoquent des éternuements et des difficultés à déglutir, voire à respirer.
L’ingestion engendre une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins, qui peut aller jusqu’à la nécrose si elle n’est pas soignée.

Contacter un expert
Paiements acceptés : Paiement par carte Carte bancaire sans contact
Originaire d’Europe du Sud, la chenille processionnaire a petit à petit étendu son territoire en France. Se développant en hiver, elle commence à apparaître dès la hausse des températures au début du printemps. Sa présence n’est pas sans danger, tant pour vos arbres dont elle se nourrit que pour vous ou vos animaux. En effet, le corps de ce nuisible est recouvert de poils urticants qui peuvent déclencher des allergies et des démangeaisons. Par conséquent, il faut éviter de vous en approcher. Pour vous en débarrasser, vous pouvez contacter l’une de nos agences et ainsi, profiter d’un traitement spécifique et efficace qui viendra durablement à bout de ces insectes.

Un nuisible causant de gros dégâts, des irritations et démangeaisons

Les chenilles processionnaires se reconnaissent assez facilement. Leur corps est recouvert d’une abondante pilosité, leur couleur est brune avec des tâches orange et leur tête est noire. Mais surtout, il ne faut pas les toucher à mains nues car leurs poils sont urticants. Au contact de la peau, des hommes comme des animaux, ils peuvent entraîner de graves allergies, des réactions cutanées, des boutons, des démangeaisons, des lésions oculaires et respiratoires. Ces insectes causent également des dégâts sur les arbres puisqu’en cas de forte infestation, ils peuvent les défolier et donc, les fragiliser. Ils s’attaquent particulièrement aux pins (sylvestre, maritime, d’Alep, blanc, noir d’Autriche, laricio), aux chênes et parfois, aux cèdres. Donc, si vous possédez de tels arbres dans votre jardin, soyez vigilant.

Les étapes de notre intervention dans votre jardin

Chez AS DE PIC, nos experts sont formés à lutter contre les chenilles processionnaires. Si vos pins ou chênes en sont envahis, nous pouvons intervenir chez vous pour mettre en place un traitement. A ce jour, nous utilisons deux méthodes qui ont fait leurs preuves à plusieurs reprises. Il y a l’Ecopiège, qui s’installe sur le tronc de l’arbre contaminé. Lorsque les insectes quittent le nid, ils sont prisonniers du piège. Quand ils sont tous sortis, nous l’enlevons et le détruisons. Nous recourons aussi à un piégeage par phéromones. Ce traitement consiste en l’installation de pièges diffusant des phéromones sexuelles dans les arbres. Attirés, les papillons mâles volent autour et lorsqu’ils sont épuisés, ils tombent dans un entonnoir où ils se retrouvent prisonniers et se noient. Puis, nous effectuons un échenillage, c’est-à-dire que nous enlevons les nids vides car ils contiennent encore de nombreux poils urticants. Alors, si vos pins ou chênes sont envahis de chenilles processionnaires, n’attendez plus pour joindre notre équipe et convenir d’un rendez-vous !